Valdo-Louis Barbey, dit Valdo Barbey, Français, né à Valeyres (Suisse), le 1er novembre 1889. Ses études au lycée terminées, part pour l’Angleterre, où il reçoit les conseils du peintre Stanhope Forbes ; il se rend ensuite à Florence, afin d’y exécuter des copies dans les églises et les musées.
En 1907, il revient à Paris et travaille à l’atelier de Jean-Paul Laurens, à l’Académie Jullian, où il devient l’ami de Fauconnet, de Charles Péquin, de Dunoyer de Segonzac, de Luc-Albert Moreau et de Jean Marchand, qu’il retrouvera plus tard dans le groupe de la Galerie Léon Marseille.
Au cours des années qui précédèrent la guerre de 1914, il exécute, tout en fréquentant l’atelier de Desvallieres, à la Grande Chaumière, de nombreux portraits, et fait de longs séjours en Italie, en Espagne et en Roumanie, pendant lesquels il peint des paysages et des compositions ; puis, il va s’installer pendant plusieurs mois aux Baléares. Il fréquente à Paris les poètes et écrivains qui furent les animateurs du Fauvisme et du Cubisme, sans toutefois adopter leurs théories.
Trois mois avant la déclaration de la guerre 1914, il se rend en Egypte avec son ami Boussignault; il en rapporte de nombreux croquis et dessins.
Dès le mois d’août, il est sur le front et, grièvement blesse dès la fin de 1914, il passe deux ans dans les hôpitaux, avant de reprendre ses travaux en 1919. Une fois rétabli, il retourne en Italie et en Provence, où il se consacre au paysage.
Mais depuis longtemps, les ports et la mer l’attirent. Il passe une dizaine d’années à interpréter les aspects des grandes métropoles maritimes : Hambourg, Rotterdam, Anvers, Dunkerque, Le Havre, Brest, Bordereaux, Marseille et Gênes. Puis, c’est à nouveau l’Italie, où il va peindre et graver pendant plusieurs mois de l’année.
En 1936, il se rend aux Antilles françaises et y traduit les scènes de la vie guadeloupéenne et martiniquaise.
Valdo Barbay a fréquemment exposé aux Indépendants, et depuis 1919, au Salon d’Automne, ainsi qu’au Salon des Tuileries, dès sa fondation.
Nombreuses expositions particulières à Paris et à l’étranger.
Très éclectique en peinture, formé aussi bien au contact des chefs-d’œuvre de l’art italien qu’à celui des maîtres français ou flamands, Valdo Barbey ne saurait être ingrat envers les tendances de l’art contemporain, à ses recherches et à son idéal.